logo-tmp
Accueil > Actualités > Descente de police chez Aristophil

Descente de police chez Aristophil

20 novembre 2014 par Benjamin CLAVEL

Après une procédure judiciaire lancée en Belgique fin 2012 c’est au tour de la justice française de s’intéresser de près à Aristophil, cette société spécialisée dans la vente de manuscrits anciens en indivision à des particuliers néophytes. J’avais publié un article sur ce blog expliquant pourquoi je n’ai jamais souhaité proposer les produits de cette société, le fameux contrat Coraly’s >>> relire l’article « Que penser des contrats Coraly’s de Aristophil ? »

Voyons un peu de quoi il retourne cette fois…

 

Une descente de police le 18/11/2014, révélée par Le Point:

C’est Le Point qui révèle « l’affaire Aristophil » le 18/11/2014:

 

Ce mardi matin, les policiers de la BRDE, la Brigade de répression de la délinquance économique, ont investi l’hôtel de la Salle et sa dizaine de salons richement décorés qui accueillent depuis un an et demi le musée des Lettres et Manuscrits. Assistés de leurs collègues de la Brigade financière, les enquêteurs ont lancé plusieurs perquisitions simultanées aux différentes adresses du groupe Aristophil. D’après les informations du Point.fr, les policiers ont non seulement fouillé les locaux de la société et de ses filiales, mais ils se sont également rendus au domicile personnel du fondateur, Gérard Lhéritier, chez son expert comptable niçois et chez plusieurs gestionnaires de patrimoine avec lesquels Aristophil est en affaires. Dans le cadre de cette affaire, le libraire Jean-Claude Vrain, aurait été lui aussi perquisitionné.

Lire l’article complet sur le site du Point

 

 

Pessimisme chez l’association de consommateurs Que Choisir:

Depuis plusieurs années déjà l’association de consommateurs Que Choisir a tenté d’alerter la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) ainsi que ses lecteurs sur ses sérieux doutes concernant Aristophil.

Erwan Seznec, le journaliste qui a suivi le dossier depuis des années pour Que Choisir, est très pessimiste pour les investisseurs:

Il y a malheureusement lieu de craindre que les particuliers qui ont fait confiance au tandem Finestim-Aristophil ne récupèreront pas intégralement leur mise. Expert indépendant de renommée internationale qui vient d’être nommé président de la Compagnie nationale des experts en œuvres d’art, Frédéric Castaing dit depuis des années qu’Aristophil surestime ses manuscrits. Les indivisions valorisées 10 ou 20 millions d’euros ne les valent pas. Et elles les vaudront encore moins si le fonds Aristophil est bradé en urgence pour dédommager les investisseurs. Ils seraient entre 15 000 et 20 000.

Lire l’article complet sur le site de Que Choisir

 

 

Que faire ?

Depuis mardi les sites web d’Aristophil et celui de Finestim (la société en charge de la commercialisation), sont hors ligne. Il n’y a sans doute pas grand chose à attendre de ce coté là.

Si vous avez souscrit vous pouvez essayer de contacter le conseiller qui vous a proposé un contrat Coralys, en espérant que lui ait des nouvelles à vous apporter. Dans tous les cas il faudra attendre le résultat de l’enquête pour y voir plus clair mais le tableau semble pour le moment bien noir…